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Ego-système
versus écosystème
Pin, tilleul, cèdre, fer, aluminium, teinture, peinture vernis, 132.08 x 45.72 x 30.48 cm. (excluant le support)
2023
Vendue
Notre ego, cette représentation de soi auto-construite à
travers nos expériences a tendance à s’identifier à nos possessions et à ce que
nous faisons pour les obtenir. Il a une soif fondamentale d'existence et de
plaisirs, qui se traduit par cette pulsion de posséder. Il se dit : ‘’Plus
je possède et plus je travaille fort pour y arriver, plus je suis une personne d’unique,
de valable et digne d’être reconnu.’’. Pour s’assurer ce sentiment d’être plus,
il se met ainsi à contrôler le plus possible pour ne pas être pris au dépourvu
face aux autres et à lui-même. Ce mode de fonctionnement entraine donc une
suractivité débridée qui impacte sur l’environnement. L’ego personnel devient
par conséquent partie d’un ego universel et aveugle sur la destruction que cela
peut causer. Il espère inconsciemment que la nature va continuer à se plier à cette
quête suicidaire.
Cette œuvre est un portrait de ce système de production qui amène une déréglementation de ce qui nous est vital : l’eau, l’air et la nourriture. Chez les humains, les victimes de ce chaos climatique et social sont d’abord les peuples de pays en développement. Mais depuis de nombreuses années, la détérioration des écosystèmes touche les animaux représentés par cet ours polaire affamé ce qui influe sur nous-mêmes. La nature, symbolisée par ce doigt d’honneur, se préoccupe très peu de nos tentatives à limiter les dégâts et continuer ainsi à la soumettre à notre folie égocentrique. Elle nous survivra.
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