Une bonne idée de sortie concerts et arts visuels!
Le Héros qui est en nous
Tilleul, récupération d’éléments vintage en métal, base en pin et bois mélaminé. Teinture, peinture métallique, vernis,
54.61x 20.32 x 33.02 cm. Poids 2.72 g. 2025
Cette œuvre est un rappel pour un accueil envers soi-même. Soyons reconnaissant de ce héros (ou héroïne) qui est en nous qui a soutenu à travers les défis de la vie et à travers les souffrances. Cette partie de nous a suscité le courage de transcender nos peurs, nos pertes, et les interdits extérieurs et intérieurs afin de voir la vie à notre façon et de la créer selon notre unicité.
Alors au lieu de nous taper sur la tête certaines journées, rappelons-nous de ce héros ou cette héroïne que nous sommes qui a créé toute une épopée avec notre vie.
Pour les anciennes civilisations, le dauphin était le symbole de la guidance et de la protection.
PROU
Pour plus d'information sur cette sculpture:
Trump qui s’impose dans le champ de visions autochtones
À la fin de 2023 et début de 2024, j’ai réalisé cette sculpture avec Johanne Beaulieu intitulée Un cadre exclusif. J’ai sculpté le cadre et Johanne a peint la toile. Pour nous, cette œuvre signifie que dès notre naissance, chacun de nous construisons, inconsciemment ou non, un filtre de perceptions. Nous percevons ainsi la réalité selon nos propres références héritées de notre environnement ou auto-élaborées par nos déductions.
À ce moment-là, J’avais osé mettre Donald Trump comme une des références car son omniprésence dans les médias s’imposait (et s’impose encore) malgré nous dans notre champ de perceptions. Ce mini Trump dans ce cadre faisait référence au propriétaire de casino qui s’était illustré au cours des années 1990 par sa féroce guerre commerciale contre les casinos autochtones parce qu’ils faisaient de l’ombre à son empire, mettant en doute l’autochtonie même des Amérindiens Mashantucket Pequots devant un comité du Congrès en 1993. (1)
Qu’en est-il du rapport du Trump 2025 avec les autochtones?
Comme le dirait sûrement mon aïeule Agathe Gagné dite la Montagnaise : ‘’Cet homme a la langue bien fourchue’’. Du côté canadien, les suggestions continues de Donald Trump d’annexer le Canada suscitent non seulement des malaises dans la société canadienne mais une étonnante unité nationale. ‘’Cependant, derrière cette rhétorique se cache une stratégie méprisante qui pourrait avoir des implications pour la souveraineté du Canada et pour les peuples autochtones des deux côtés de la frontière. (-) Les nations autochtones ont conclu des traités avec la Couronne britannique et non avec les États-Unis. Ces accords n’étaient pas de simples contrats mais des pactes sacrés, fondés sur des engagements de coexistence et de respect mutuel’’ (1).
Du côté américain, les décrets signés par Donald Trump contre les migrants en situation irrégulière commencent à entraîner des répercussions sur les nations autochtones des États-Unis. Certaines signalent que leurs membres sont visés par des rafles de l’agence de l’Immigration et l'administration semble vouloir remettre en question le droit du sol des premiers peuples d'Amérique.
Selon un communiqué du comité Naabik’íyáti’ de la nation navajo, même s’ils possèdent des certificats de sang indien et des pièces d'identité délivrées par l’État, plusieurs personnes ont été détenues et interrogées par des agents de l’immigration qui ne reconnaissent pas ces documents comme étant des preuves de citoyenneté. (2). Par ailleurs, si Trump veut prolonger le mur le long de la frontière avec le Mexique. « Il faudra d’abord me passer sur le corps. » dit catégoriquement Verlon Jose, vice-président du gouvernement de la nation Tohono O’odham. Les autochtones de cette réserve de l’Arizona, eux, n’en veulent pas (3).
Mais il est peu probable que ces derniers aient l’oreille du président si on se fie à l’historique des relations de Trump avec les premières nations. Un dossier à suivre.
Références :
(1) Robert Falcon, Espaces autochtones – Radio-Canada, 10 janvier 2025
(2) Dominique degré, Espaces autochtones – Radio-Canada, 24 janvier 2025
(3) Elisabeth Vallet, La Devoir, 267 novembre 2016