Apaisons les dieux.
Noyer, tilleul, cèdre, teinture, vernis, 45.72 x 27.94 x 17.78 cm, 2023
La
mort, la nature qui peut être généreuse ou impitoyable, l’angoisse de ce que
l’on ne peut contrôler a poussé les premiers humains à se tourner vers les
ancêtres et se sont créé des dieux afin qu’ils leur soient favorables et calmer
ainsi leurs anxiétés face à la vie.
Ils se sont légués par la suite leur expérience et leurs tourments existentiels. Ils ont donc élaboré des systèmes pour mieux apaiser les forces célestes et se donner une meilleure coordination sociale par des règles morales et comportementales.
Les religions sont alors nées avec leur meilleur et le pire. La faiblesse humaine et la loi devinrent des obstacles entre les dieux et les hommes.
Le sacrifice d’apaisement retomba alors sur les bêtes et les hommes sur les autels d’expiation.
Une pièce de noyer avec un broussin (excroissance) est la base pour illustrer ces liturgies datant des origines humaines. Dans le croissant fertile, les bêtes sacrificiels étaient souvent les brebis ou les boucs pour les riches et les colombes pour les pauvres.
Chez d’autres peuples. On pouvait faire à l’occasion des sacrifices humains comme si la divinité avait soif de sang et en cas de conflit entre peuples, il n’était pas rare que le sacrificateur finisse alors comme le sacrifié.
Être en paix avec ce qui nous transcende est alors une nécessité qui coûte le prix du sang.
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